Vendredi 26 Septembre 2014

                     Le 26 septembre 2014 restera assurément une journée mémorable pour nos jeunes des classes de 4èC et de 3èC du collège (ainsi que pour Emma, Valentine, Berthilde, Quentin, Pierre-Jean, Simon et Charles!) !

Après deux heures de cours le matin, nous nous sommes tous retrouvés pour les derniers détails et la dernière répétition avant de charger le car et de prendre la route vers 11h, direction Paris !

Après un trajet sans encombre, plutôt détendu chez les élèves, dans la bonne humeur, ainsi qu’une pause déjeuner bien méritée, nous avons fait une première halte au Parc Monceau afin de retrouver Jean-Claude Decalonne et Emmanuelle Redeger, membres de Passeurs d’Arts : ce fut Noël avant l’heure !

Ils nous avaient réservé trois cadeaux : un tuba tout neuf, généreusement offert à nos classes orchestre par l’Association Passeurs d’Arts, une « lyre-glockenspiel », prêtée par Passeurs d’Arts également, et la venue de Killian, ancien élève du collège résidant aujourd’hui à Paris, qui nous a rejoint pour la journée !

Le goûter a été partagé dans cette ambiance joviale, les élèves essayant tour à tour les nouveaux instruments, profitant de ces instants tous ensemble, souriant, sous un soleil plus que radieux pour la saison !

Nous avons ensuite repris le car vers l’Arc de Triomphe, l’heure de notre prestation approchant petit à petit …

Ce fut assez impressionnant d’arriver sous l’Arche, au cœur de la circulation parisienne, entourés de touristes, un peu étourdis par l’ampleur du monument et les bruits de la rue.

Nous nous sommes très vite installés à nos places, en rangs, bien alignés comme on nous l’avait appris au collège, et nous avons attendu les consignes.

Le protocole est très rigoureux lors du rallumage quotidien de la flamme et possède une Histoire bien précise : En France, une tombe du Soldat inconnu a été installée sous l’arc de Triomphe de la place de l’Étoile à Paris le 11 novembre 1920. Il s’agit d’un soldat non identifié (reconnu français), qui représente tous les soldats tués au cours de la Première Guerre mondiale. La flamme sacrée sous l’arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la Guerre, tandis que les troupes du 5e régiment d’infanterie présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de Chopin. Depuis lors, elle est ravivée tous les soirs à 18h30 (la cérémonie débutant vers 18h00).

Le cérémonial est précis : défilé jusque sous l’Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres d’associations ; disposition ordonnancée autour de la Dalle Sacrée, mise en place du drapeau de « La Flamme », du clairon et du tambour de la Garde Républicaine ; montée du Commissaire de la Flamme et des présidents d’Associations accompagnée par la sonnerie « La Flamme » pour la dépose de gerbes ; ravivage par un glaive qui ouvre un peu plus la trappe de la flamme pendant que la sonnerie « Aux Morts » retentit, que les drapeaux s’inclinent et qu’une minute de silence est observée ; signature du Livre d’Or, salutations des membres alignés le long de la Dalle, écoute au « pied » de la Tombe de l’hymne « Honneur au Soldat Inconnu » ; raccompagnement aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne « La Flamme ».

Monsieur Voisin portait le drapeau, Charles et Lauriane la gerbe, les militaires se tenaient sur les côtés, les anciens combattants observaient la scène …

Nous avons joué « Freedom », moment émouvant lors de la montée de quelques élus vers la tombe du soldat inconnu, « La Marseillaise », qui a été très appréciée par les officiers, « Amazing Grace », « La Sarabande », « III March » et « 5miniatures jazz ».

Nous avons été félicités à de nombreuses reprises, remerciés pour notre venue et encouragés à poursuivre dans ce sens ! Les nombreuses heures de répétition n’auront pas été vaines car notre travail a été largement récompensé par tous ces encouragements louant nos efforts !

A 20 heures il était malheureusement l’heure de retourner au car et de reprendre la route vers Fougères …

L’ambiance dans le car aux alentours de Paris était bien plus énergique et agitée qu’à l’aller : le stress retombant, la pression laissant place à la fatigue et à l’énervement … Malgré tout, chacun était ravi de cette journée bien remplie, gardant en tête de nombreuses images fixant ces moments uniques, gardant les nombreux échanges avec leurs camarades et les « anciens » , ayant de nouveaux souvenirs à raconter à leurs proches en rentrant !

Paroles d’élèves

C’était trop génial, impressionnant, il y avait beaucoup d’émotions !

Avec l’orchestre on peut jouer dans plein de lieux différents, au stade mais aussi sous l’Arc de Triomphe. Aujourd’hui on a pu jouer pour des gens disparus pour notre pays qui avaient peut être notre âge à l’époque, c’était émouvant.

Parmi tous les morceaux on a préféré la Marseillaise.

Les gens nous ont félicités plusieurs fois, on a pu discuter avec eux après et tout le monde nous a dit que c’était bien. Les anciens combattants nous ont même félicités.

Nous sommes impatients d’y retourner si possible !

Nous remercions beaucoup l’équipe Passeurs d’Arts pour tous ces événements et aussi pour les instruments de musique !

Les élèves de 3C

La journée était émouvante, c’était la meilleure journée à Paris !

On se rappellera toute notre vie de cette expérience, on pourra en parler à nos enfants.

On a préféré jouer la Marseillaise.

On est un peu fatigué quand même de cette journée.

Les gens qui écoutaient sont venus nous féliciter.

Pour une fois on ne jouait pas seulement pour des personnes présentes mais pour 1 million de personnes qui n’étaient pas là physiquement, pour leur mémoire dans l’histoire de France.

Mr Fourreau était un peu stressé mais il nous a bien dirigés, merci.

Il y avait une dame de Fougères qui était là et qui est venue nous voir et nous a dit qu’on jouait très bien.

Il y a 2 dames qui sont venues nous aborder au parc Monceau et qui nous ont dit que ça faisait du bien de voir des jeunes motivés et qui représentaient une belle jeunesse. Louise était très émue après cet échange.

Les élèves de 4C

(Merci à Didier pour les photos et vidéos !)